Les héritiers d’Andrée DIESNIS ont fait l’honneur de léguer à la Clinique, plusieurs de ses œuvres, apportant une décoration teintée d’une « grande simplicité et discrétion de couleur »
Cette installation de sculptures vient répondre pleinement au vœu formulé par l’artiste, à propos de son œuvre : « Mon style est totalement indépendant d’une époque. Je pense qu’il s’intègre aussi bien au Roman qu’à un décor de verre ou d’acier s’il est pur ».
Dans le hall d’accueil, « la cène », bas relief doré à l’or fin frappe le visiteur par la sérénité du tableau.
Dans une vitrine adossée à l’accueil sont présentées des coupes originales, d’allure orientale.
La statue émaillée de « l’enfant endormi », considérée comme l’un des chefs d’œuvre de l’artiste, a pris naturellement sa place sur un chapiteau d’acier, ornant un fronton dominant la terrasse et le jardin.
Enfin un bas-relief représentant les personnages de « la nativité » est intégré au décor sobre et recueilli de la chapelle.
La biographie de l’artiste réalisée par Jean Mouraille révèle que « C’est à Henri MATISSE qu’Andrée DIESNIS doit son orientation artistique, puis son entrée dans le métier de sculpteur-céramiste. Il favorise ses débuts en lui procurant dès 1952, sa première commande : La fontaine de la sacristie de la chapelle du Rosaire à Vence, seule œuvre étrangère à sa main en ce haut lieu ; rare marque d’estime, de confiance de la part d’un artiste rigoureux pour lui-même, comme pour les autres ».
Plus de trois cents sculptures de l’artiste sont répertoriées dans le monde, en majorité en France, mais aussi au Canada et en Afrique.